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30 mars 2006

No Limit

J'ai envie de rebondir sur les récentes entrées de Lamère et d'Aloysis :

Que peut-on accepter "par amour" ?

Jusqu'où peut-on laisser l'autre "aller trop loin" ?

Où sont nos limites ?

Comment les reconnaître ?

Comment savoir qu'elles sont atteintes, voire dépassées ?

Je pense qu'on peut accepter beaucoup, aller très loin, par amour, mais que le seuil de tolérance est différent pour chacun de nous. Ce qui peut nous paraître inacceptable, peut l'être  encore, acceptable,  pour tel ou telle. A chacun donc de fixer ses propres limites, celles de son intégrité physique, psychologique et morale.

Mais je reste persuadée qu'à un moment ou à un autre, lorsqu'on se sent vraiment "en danger" et que la pulsion de vie est la plus forte, alors, oui, je pense qu'on sait enfin se poser, s'opposer, et dire Stop. Qu'on apprend à dire Non. C'est une sorte d'instinct de survie salutaire.

Certains élastiques sont plus extensibles que d'autres. Mais si on tire trop dessus, il finissent toujours par lâcher... Non?

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Commentaires
I
Le temps, la réflexion, le recul face à nos émotions trop vives sur le début de la séparation, l’analyse de l’Autre dans ses retranchements, dans ses élans, dans ses attentions, dans sa volonté, dans ses retenues, toutes ces choses nous apprennent à dire un jour soit « stop » soit « encore ».<br /> Il y a une limite à l’endurance tout comme dans une activité sportive l’endurance psychique ne peut aller au-delà de l’acceptable au risque de s’embourber et périr, au risque de s’intoxiquer et de se polluer l’esprit….
A
Je suis aussi de cet avis. Toute personne qui a un minimum d'équilibre finit par dire stop quand le danger devient trop présent pour son intégrité. <br /> <br /> Je me demande quand même s'il n'y a pas des choses, des blocages, des failles, qui peuvent engourdir parfois cet instinct de survie et mener jusqu'à la perdition.
Y
Par amour, je me ferais teindre en blonde si tu me le demandais. Et même, je renierais (même) mes amis, je renierais ma patrie si tu me le demandais.<br /> Je sais, je sais... Vous pouvez bien rire de moi, je crois que je ferais n'importe nawak, si tu me le demandais.<br /> <br /> Yoj'<br /> <br /> (Nawak, c'était pour faire djeun'z)
I
Tout cela me semble assez juste...
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