Week-end off
Voilà, les enfants sont partis ce soir avec leur père, après un dîner "en famille" au restaurant italien qui est devenu au fil des ans notre quartier général, notre cantine...
Retour à la maison (c'est-à-dire "chez moi", par opposition à l'appartement qui est son "chez lui"...) pour un autre café et surtout une autre longue discussion...
> sur son manque d'estime de lui, malgré tout ce qu'il peut recevoir de témoignages positifs,
> sur sa peur du vide, toujours aussi intense,
> sur son manque de confiance en lui, malgré toute celle que je lui accorde d'office,
> sur son incapacité à faire quelque chose pour lui, sans l'aval de ce qu'il appelle un "regard référent",
> sur son sentiment d'infériorité, son impression d'être "inculte", comme si la "culture" ne pouvait être que littéraire ou artistique ...
Mes dénégations ne peuvent rien y faire... pour le moment. Mais tant de choses ont fait leur chemin déjà, que je ne désespère pas de le voir parvenir à s'aimer un jour. Il a déjà accepté de ne plus se poser en victime de son histoire de vie, mais de se considérer comme responsable de ce qu'il va en faire à partir de maintenant.
Il sait le danger de nous retrouver trop vite, trop tôt, lui et moi... avant que le travail entamé ne soit véritablement achevé...
Charge à moi, pendant ce temps, d'affermir mes positions, de consolider ce qui me semble encore si fragile, de continuer à avancer de mon côté... sans le perdre de vue totalement...
-oOo-
En attendant, week-end "off ", couchage à pas d'heure possible,
levage tardif autorisé sans mauvaise conscience, brunch si besoin,
trainage, procrastinage, ... ou jardinage, ... ce sera selon l'humeur
du jour et la couleur du temps.