Ouf !
On arrive aux Jours d'Après en faisant la requête "pipi dans la nature", mais pas "chants révolutionnaires", je suis rassurée.
Et en parlant de pipi dans la nature, mes trois hommes m'ont invitée au restaurant ce soir (je n'y suis d'ailleurs jamais allée autant que depuis que je n'ai plus les moyens - trois fois cette semaine - , mais bon !)
Alors je vais me préparer à les rejoindre, profiter de cette soirée où nous serons tous réunis, le temps d'un repas, au moins...
-oOo-
22h43 : je rentre à l'instant, le temps de fermer mes volets, de reprendre possession de ce lieu déserté de sa vie habituelle, et je me disais que c'était bon aussi, ce calme retrouvé...
C'est étrange, ce qui se passe entre Lui et moi, ce sentiment d'être si proches, alors que nous sommes séparés... justement parce que nous sommes séparés ?... Sans doute.
Ce soir, nous étions une famille ré-unie autour d'une table dans un restaurant italien d'une petite bourgade de province. A nous voir bavarder ainsi, gaiement, avec légèreté, de nos journées respectives, à reprendre de concert le petit dernier qui se tient mal à table, j'aurais défié quiconque de deviner que nous ne vivons plus ensemble...
Pourtant, nous, on ne l'oublie pas. Il y a des regards, des connivences, des silences qui en disent long... qui disent le manque, qui disent la tendresse, l'attachement, le regret, le lien...
En se quittant devant sa porte, il m'a glissé à l'oreille :
- Merci de nous avoir rejoints.
- Merci à toi de m'avoir invitée.
Oui, merci de cette soirée. C'était bien.