Le couple : aliénation ou abnégation ?
Je n'arrête pas de penser à ce commentaire en forme de question sans réponse que m'a laissé Just Dumb il y a quelques jours.
"Abnégation", Olivier Panisset, Huile, 2005
Moi je serais tentée de répondre : les deux mon Commandant ! Je vois l'abnégation comme une sorte de "sacrifice" consenti ("contre mauvaise fortune, bon coeur", et que ne ferait-on pas, que n'accepterait-on pas "par amour" ?), tandis que l'aliénation me semble davantage liée à une perte (d'identité, de liberté) subie, pour répondre (inconsciemment, je pense) aux demandes tacites ou explicites de l'Autre...
Mais je ne suis pas sûre d'avoir encore le recul suffisant pour donner une réponse assurée et dénuée de toute subjectivité.
Alors, comme je suis partie faire la cigale, et que je suis ici en pilotage automatique, je vous soumets ce joli sujet de dissertation. Et je relève les copies dans trois jours !
De quoi affûter vos arguments, non ? (Merci Just Dumb !)