Là où j'en suis...
J'en suis à continuer de savourer ma liberté retrouvée, cette mise "hors tension", cette sortie d'apnée. Je n'ai plus besoin de "prendre soin" des blessures de P., même si je me sens bien sûre toujours concernée par lui. Mais je le laisse faire son chemin, tout en poursuivant le mien.
J'en arrive même au point où j'ai du mal à envisager - pour le
moment - la reprise (éventuelle !) d'une vie en commun, si elle devait se profiler à l'horizon. Je nous
imagine finalement assez bien vivant chacun chez soi, ne nous
retrouvant que pour le plaisir, et rien que pour le plaisir ! Tous les plaisirs... ceux des instants choisis, pas subis...
Peur de retomber dans les ornières de la routine, des habitudes qui se réinstallent, du quotidien dans lequel on s' épuise... Je veux être sa femme, mais aussi sa maîtresse, sa soeur, son amante, sa confidente, sa meilleure amie, la femme de sa vie, de toute sa vie... je veux me parer de mille atours pour le séduire les soirs de rendez-vous, me préparer, me lustrer, me vernir, me parfumer, m'embellir, m'envelopper de soie, de velours, de dentelles,... pour lui, pour lui faire tourner la tête, lui qui ne me voyait, ne me regardait même plus... et moi qui me suis si longtemps perdue de vue.
Entretenir l'amour, le désir, la petite flamme, c'est un travail à plein temps.
Je suis en RTT : Retrouve-Toi Tristana... après, on verra...